Certains phénomènes restent à ce jour énigmatiques aux yeux des scientifiques. Sète et son aura particulière demeurent encore un mystère…
Berceau et muse de personnages tels que Georges Brassens, Jean Vilar ou encore Paul Valéry, la cité méditerranéenne abrite Grande Rue Haute une famille d’artistes hors du commun : les Biascamano. A partir du 6 avril, le MIAM leur rend hommage et présente cette famille haute en couleur : quatre artistes, deux générations, le grand-père Jean Boniface (1906-1985) et ses petits enfants, Patricia, Stephan et Aldo Biascamano, marqués par la personnalité de leur père Charlou, dernier pêcheur à la traîne et conteur d’histoires appréciées. De père en fils se transmettent ainsi mille et une légendes, en dehors des manuels scolaires, où la fiction l’meporte sans cesse sur la réalité et où l’inspiration demeure avant tout Sète, la mer et la pêche. La « traïna » amène chaque année la famille à vivre durant quatre mois sur la plage, dans des abris de fortune construits pour l’occasion. Là il s’agit d’apprendre à tout faire avec rien, construire des palais avec une poignée de sable et devenir des princes sur l’air d’une chansonnette. Forts de ces alchimies, les Biascamano se mirent à fabriquer des mondes extravagants et des objets étranges, choisissant d’en faire un art de vivre. C’est cette posture à laquelle ils n’ont jamais faillie, que le MIAM met en avant aujourd’hui. La richesse de leurs univers qui emprunte à la musique, au cinéma et au théâtre, donne le coup d’envoi de l’ouverture du MIAM à d’autres champs artistiques.Fait Maison & Twist again
Fait maison / Home made tente d'établir des passerelles, de provoquer des courts-circuits entre art "modeste" et art "contemporain". L’exposition réunit une quarantaine d’artistes contemporains dont les créations intègrent des objets domestiques ou ménagers dans un...