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Historique du musée
Le Musée International des Arts Modestes fondé par les artistes Hervé Di Rosa et Bernard Belluc a ouvert ses portes à Sète en novembre 2000, en partenariat avec la Ville et avec le soutien du Ministère de la culture et de la communication.
Réaménagé dans un ancien chai à vin par l’architecte Patrick Bouchain, le MIAM est un laboratoire ouvert aux artistes de toutes générations et de tous horizons.
Les collections
Le MIAM abrite les collections de ses deux fondateurs. Ce fonds est constitué de milliers d’objets emblématiques de l’art modeste, objets aimés et collectionnés, manufacturés ou artisanaux. Ce sont pour l’essentiel des jouets, des figurines, des gadgets et toutes sortes de " bibelots " qui participent de "l’archéologie de l’enfance " et nous touchent par leur force visuelle.
Souvent clinquants et bariolés, ils proviennent des périphéries de l’art brut, de l’art naïf ou de l’art populaire.
Un ensemble de créations a également été commandé spécialement pour le musée : les sculptures de Théodore et Calixte Dakpogan, la maquette futuriste de Bodys Isek Kingelez, l’hymne du MIAM composé par Pascal Comelade et Général Alcazar, les recettes « modestes » élaborées par les frères Pourcel, la remorque musicale TouTenTub de Jean-Marc Ferrari, les vitrines de Frédéric Magazine.
La cour intérieure du MIAM accueille Le jardin des plantes modestes (1% artistique) réalisé par l’artiste-botaniste Liliana Motta, un jardin particulier dans la mesure où il raconte l’histoire des plantes qui sont généralement considérées comme des « mauvaises herbes », plus gênantes qu’utiles...
La programmation
La programmation du Musée, assurée par l’Association de l’art modeste présidée par Hervé Di Rosa fait appel à de nombreux artistes et commissaires.
Depuis 2000, le musée a présenté les œuvres de plus de 700 artistes français et internationaux de toutes générations, de toutes origines, de toutes pratiques. Les expositions du MIAM ont souvent été à l’avant-garde dans la divulgation de mouvements artistiques marginaux ou novateurs. 19 ans après sa création, le MIAM a gagné une réputation au plan international et continue de questionner les frontières de l’art contemporain.
Des expositions inaugurales Mexico Mexico ! et Fait Maison à Manila Vice, un regard sur la création contemporaine philippine (2013), en passant par Narcochic Narcochoc, Graffiti Stories, Bang Bang, My Winnipeg ou Gromiam, les 20 ans de Groland, le MIAM a produit plus de quarante expositions, abordant des expressions artistiques et des scènes jusque-là peu ou pas explorées.
La plupart de ces expositions ont permis de montrer côte à côte des productions artistiques populaires ou marginales et des œuvres d’artistes contemporains (Orlan, Bruno Peinado, Gérard Collin-Thiébaut, Manuel Ocampo, Christian Marclay…) et de construire des partenariats avec d’autres institutions culturelles publiques et privées, comme le Musée d’art et d’industrie de Saint-Etienne, le Musée de l’abbaye Sainte-Croix aux Sables d’Olonne, le Musée d’Art moderne Lille-Métropole , la Friche La Belle de Mai à Marseille, la maison rouge à Paris, la collection de l’art brut à Lausanne, autant de collaborations qui permettent d’élargir l’audience de l’Art Modeste et d’en enrichir ses contours.
Le MIAM est soutenu par la Ville de Sète, le Ministère de la Culture et de la Communication et la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée .