Populaire, peuple, public
Journée de débats autour de l’exposition
« Georges Henri Rivière, voir c’est comprendre » , Mucem, Marseille.
Cette journée de rencontres précède les portes ouvertes de l’exposition. Elle est conçue en diptyque avec la journée d’étude « L’héritage de Georges Henri Rivière dans les écomusées et les musées de société, entre rupture et continuité », proposée par la Fédération des écomusées et des musées de société, le 18 janvier 2019 au Mucem.
1937 : Georges Henri Rivière crée, sous le Front populaire, le Musée des arts et traditions populaires. Qu’elle soit alléguée ou au contraire contestée en tant que catégorie sociale, artistique ou scientifique, la notion de « populaire » est ambiguë et ambivalente. Elle traverse pourtant, du XIXe siècle à nos jours, l’histoire et le rôle politique, au sens large, de la culture.
[**15h30-17h00 « Populaire » : gros mot ou étendard?
Table ronde*]
[**Avec Hughes Kieffer (directeur du Festival Marseille Jazz des 5 continents), Annabelle Ténèze (directrice du musée des Abattoirs de Toulouse), Paul Rondin (directeur délégué du Festival d’Avignon), Hervé di Rosa (fondateur du musée international des arts modestes à Sète – MIAM), Jan Goossens (directeur du Festival de Marseille)
Modération : Olga Bibiloni (chef du service culture au quotidien La Provence)*]
Culture spontanée contre culture officielle ou savante, culture des marges ou au contraire mainstream, la notion de « populaire », tantôt revendiquée, tantôt dévalorisée, embarrasse par son flou et sa réversibilité. Nombre d’institutions culturelles, par leur histoire et par leur objet même, conservent pourtant à cette notion une valeur définitoire : comment cela se traduit-il dans le projet qu’elles portent, dans leur programmation, dans les rapports qu’elles créent avec leurs publics ?
Précédé d’une introduction par Emmanuel Pedler (sociologue de la culture, directeur d’études à l’EHESS).
A télécharger le Programme complet (pdf)